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Culture du cannabis : comment avoir des plantes prolifiques ?

La cannabiculture relève de tout un art ancien, plurimillénaire, avec son lot de facilité et de difficultés. Si la finalité est la même, c’est-à-dire obtenir un bon rendement à chaque récolte, les moyens et les objectifs varient d’un « mariculteur » à l’autre. Quelles approches globales et spécifiques devra-t-on adopter pour faire croître les récoltes pour un petit ou un grand champ de cannabis ?

Que faut-il au cannabis pour se développer et produire de la bonne récolte ?

Comme dans tout type de plantation, le cannabiculteur aura d’abord besoin de 3 grands éléments pour faire vivre et aboutir à du bon rendement. Ce sont : la terre, l’eau, la lumière.

La terre de culture du cannabis

Le chanvre aura besoin d’une base pour se fixer et qui lui fournisse les nutriments nécessaires pour sa survie, sa croissance et le développement de ses têtes. En milieu naturel, la terre transforme les déchets organiques et minéraux en un ensemble de substances qu’on appelle « engrais », servant à alimenter la plante. Quand la terre manque, comme dans le cas d’une culture en intérieur, on le substitue à ce qu’on appelle terreau. Celui-ci consiste en une composition de terre et d’engrais naturel, autrement dit, des matières organiques animales et végétales. 

L’eau pour la cannabiculture

L’eau est capitale pour la culture du cannabis. Elle assure le transport des éléments nutritifs dans toutes les parties de la plante, tout en garantissant sa fraîcheur. Elle est aussi importante pour la photosynthèse. Dans certaines méthodes de mariculture, elle remplace même la terre pour l’apport en engrais. L’irrigation du chanvre devra néanmoins se faire de manière judicieuse, sachant qu’elle pourrait être, au contraire, à la source de dangers.

La lumière

Comment se passe le métabolisme à l’intérieur des plantes ? C’est par la photosynthèse, où la lumière est le principe de base. Si certaines plantes ne sont pas gourmandes en éclairage et d’autres peuvent survivre dans la pénombre, le chanvre figure parmi celles chez lesquelles ce besoin est modéré. En effet, 8 heures de lumière naturelle sont un maximum pour le cannabis. Encore faut-il avoir la même qualité que la lumière du soleil. À noter aussi qu’une longue exposition directe au soleil est néfaste, car cela provoque le dessèchement de la plante.

Peut-on et pourquoi cultiver du cannabis chez soi ?

La mariculture est même de plus en plus préconisée en intérieur. Cela s’explique d’abord par les législations répressives de cette culture, mais aussi parce qu’en intérieur, on peut gérer au mieux les différents paramètres d’une cannabiculture. Seulement, pour celui qui penche pour une culture de cannabis à taux de THC élevé, la discrétion étant de mise pour éviter les colportages. Ainsi, il peut être assez difficile d’obtenir un rendement plus élevé que ce dont il aura besoin pour sa seule personne.

En tout cas, il faut réserver un endroit assez spacieux pour assurer une culture prolifique. La culture du cannabis chez soi va aussi nécessiter la réunion d’un parterre d’équipements, notamment pour la lumière et la gestion de l’eau. Sans oublier qu’il faut la disposition de techniques nécessaires pour assurer sa croissance et la qualité de sa floraison.

À quel rendement s’attendre pour une culture indoor et sous serre ?

De manière générale, la culture du cannabis indoor (en intérieur) permet d’avoir sa ou ses plantes de chanvre sous les yeux, et de contrôler totalement les apports en luminosité, en eau, en engrais, etc. Même si on ne peut pas quantifier, les témoignages s’accordent sur le fait que le rendement est bien meilleur quantitativement et qualitativement que pour une culture outdoor (en extérieur).

Il faut simplement un environnement qui cadre avec le type de cannabis et la quantité de plantes à développer. Il est notamment important d’équilibrer l’apport en éclairage avec la surface cultivée en vue d’une croissance homogène. La qualité de la lumière a aussi sa grande place, pour imiter autant que possible la lumière solaire, tout en jouant sur la répartition. Pour la méthode sous serre, l’avantage majeur est la protection de la culture de cannabis, non seulement contre les rayons solaires directs, mais aussi contre les intempéries, etc. Sachant que ce dispositif est bien plus conséquent que ne l’est une simple culture indoor, le système d’irrigation devra être optimal.

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