Se faire spliff, un gros blunt, de la beuze… consommer le cannabis en le fumant est sans doute la manière la plus commune de le faire. Il faut cependant une première expérience édifiante et réussie, pour s’assurer que les prochaines séances soient agréables. Quant à savoir comment rouler un joint, il y a certains prérequis et étapes incontournables.
Faire un joint : quels sont les préalables ?
Dans la composition d’un bon joint, on doit dresser une petite liste d’ingrédients dont la qualité est importante.
Quel papier pour le joint ?
On dit souvent que ce choix est personnel. Plus précisément, il s’agit d’obtenir des sensations diverses en fumant avec tel ou tel papier. Effectivement, les caractéristiques de la feuille utilisée ont forcément une incidence sur la qualité même de la beuh fumée, ou au moins sur le « feeling » au moment de la combustion. Le choix du papier pour le joint consiste avant tout à la sélection du matériau. De manière générale, 3 types de feuilles de joint sont les plus connus des amateurs de beuh.
Un bon nombre d’habitués du spliff penche de plus en plus pour le papier de chanvre, offrant évidemment un goût de cannabis plus prononcé. Les feuilles de riz sont également parmi les stars des papiers de joint, bien appréciées pour leur goût et une vitesse de combustion moins considérable que pour la plupart des feuilles de joint. Mais le papier de pâte de bois qui sert également à la fabrication des cigarettes de tabac est sans doute le plus utilisé, car le plus accessible. Ce type de papiers de beuh se décline en versions naturelles ou aromatisées. En tout cas, l’objectif est de choisir le papier de joint offrant une combustion plus ou moins lente, et sans produits chimiques ou pas trop.
Quel cannabis pour un bon joint ?
Il existe des dizaines de variétés de cannabis issues de l’hybridation. Leurs qualités gustatives et leurs propriétés varient plus ou moins sensiblement, ce qui implique une disparité considérable au niveau des goûts de chacun. Mais dans le choix du cannabis pour la conception du bon joint, il existe néanmoins un critère important. Il s’agit du ratio THC/CBD. Pour les débutants notamment, il vaut souvent mieux choisir des variétés à taux équilibrés, ou avec un bas niveau de THC… Après, on se jette sur les caractéristiques techniques des détaillants de cannabis, pour savoir lequel répond le mieux à ses souhaits. Cela peut consister à combattre l’anxiété ou le stress, à se procurer une détente physique, à soulager certaines douleurs, à trouver du sommeil, à avoir des fou-rire… Le choix de la quantité de beu à introduire dans la feuille est l’objet de nombreux débats. De manière générale, on parle souvent d’un grammage entre 320 mg et 1.000 mg.
Quel choix privilégier pour le mélange ?
Même si cela est facultatif en matière de confection de joint, il peut être avantageux de mélanger le cannabis avec d’autres plantes séchées. Cela permet par exemple de régler la vitesse de combustion, mais aussi à obtenir un parfum agréable. On peut aussi ajouter du haschich (résine de cannabis) ou de l’huile de cannabis pour obtenir un mélange plus puissant…
Comment faire un joint ?
Il est parfois utile de s’adresser ou de se mettre au côté d’un connaisseur de son entourage pour savoir comment rouler un joint. Il s’agit de s’en approprier la pratique directement d’un(e) expert(e). Au fur et à mesure, on peut parvenir à un rituel propre à soi, sachant que les techniques pour se rouler de la beuh consistent en des déclinaisons diverses. En tout cas, la méthode se résume souvent en quelques étapes.
Préparation du papier et du filtre
Le pliage du papier constitue la première étape importante en matière de confection de joint. La technique la plus courante consiste à plier la feuille en deux. Mais d’autres amateurs sont plus habitués à rouler directement le papier. Le filtre aide à obtenir la bonne forme et le gabarit convenable pour du joint ou du blunt, mais surtout à optimiser le flux d’air. Pour le filtre, on utilise diverses techniques comme le pliage plus serré de divers papiers, l’usage de carton…
Préparation de la beuh
Il s’agit ensuite d’émietter le chanvre de façon à obtenir un tout qui est homogène, tout en évitant de trop écraser l’herbe.
Roulage du joint
Il faut tasser la beuh toujours pour obtenir un joint uniforme, en s’aidant du filtre et de ses doigts. Il s’agit de l’étape où il faut agir avec le plus de délicatesse. Cette phase terminée, on peut alors profiter de son beau joint !
COMMENTAIRES
Loading…