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Le cannabis : transgressif et palliatif

L’essentiel à connaitre autour du cannabis et de ses dérivés. Produits de consommation entre tabou et vertu.

Le cannabis est un produit controversé. Il est l’un des sujets à débat les plus populaires, sachant que sa production, son commerce et sa consommation demeurent interdits ici, et pleinement libres par-là, plus ou moins autorisées ailleurs, etc. Mais pourquoi faut-il justifier ou interdire le cannabis, parmi les produits de consommation ?

Le cannabis : un remède multiple usage

Comme pour presque toutes les plantes, on attribue au cannabis une bonne liste de propriétés qui le rendent propre à des usages divers. Si le chanvre industriel a eu sa lettre de noblesse depuis des millénaires, sa version « récréative » n’est pas moins une source de bien des bienfaits pour la civilisation et chaque humain. En l’occurrence, bien que les résultats de nombreuses études tardent encore à faire l’unanimité, les preuves sont nombreuses en ce qui concerne les vertus thérapeutiques du chanvre indien.

Le cannabis présente un large spectre de propriétés au moins palliatives face à une bonne liste de maux. Si sa vertu calmante contre la dépression et le stress a paru évidente pour un large cercle de consommateurs, il se trouve que certaines variétés sont aussi de bons moyens pour améliorer son sommeil. La principale controverse entoure les propriétés thérapeutiques du chanvre. Si pour beaucoup de scientifiques son efficacité pour combattre l’épilepsie, certains cancers, et mêmes certains troubles psychotiques ne fait aucun doute, la précaution ou même le déni prévaut chez d’autres.

Le cannabis pour le plaisir avant tout

Le cannabis est le produit euphorisant le plus consommé de par le monde, de par son accessibilité, mais aussi sa qualité à procurer du plaisir aussi bien lors de sa consommation que quand il prend effet. Le cannabis est l’une des plantes qui procurent le maximum de détente spirituelle ou même physique à celui qui en consomme de façon raisonnable. Les puristes, sont plus convaincus de cette propriété en ne considérant que les variétés de cannabis à fort taux de THC (l’actif psychotrope du chanvre indien). Or, il est aujourd’hui admis que le cannabis CBD avec une infime part de THC (moins de 0,3%) fournit des effets de plaisir immenses.

Le côté sombre du cannabis

Comme tout produit de consommation, notamment celui destiné à produire des effets de détente mentale, le cannabis est un concentré naturel de molécules dont la consommation se doit d’être modérée. Tout consommateur de cannabis devrait notamment connaitre ses limites. Le débutant devrait par exemple commencer par un dosage doux, une fréquence de fumettes ou de vapotage réduite, etc. Autrement, la consommation de chanvre indien sans retenue ni modération peut déboucher vers une expérience désagréable qui peut au minimum dissuader tout fumeur ou vapoteur débutant.

D’autres consommateurs peuvent avoir moins de chance et faire les frais d’un cannabis aux caractéristiques dangereuses ou qui lui sont méconnues. Notamment, en prenant du chanvre indien à fort taux de THC, un fumeur néophyte peut se confronter à des troubles psychiques. Ceux-ci peuvent être de la perte ou de la diminution de certaines capacités cognitives (attention, mémoire, etc.), de l’anxiété, des phases dépressives, etc. Des effets physiques néfastes peuvent aussi survenir à la suite d’une consommation inappropriée de cannabis ou de consommation de cannabis inapproprié. Il peut s’agir de l’altération des fonctions cardiaques, de l’apparition ou de l’aggravation de maladies respiratoires, etc.

Des idées reçues autour du cannabis

Avant tout, il est à rappeler que toutes les plantes de chanvre indien ne contiennent pas, ou du moins pas suffisamment de molécules psychotropes qui puissent les classer dans la catégorie des stupéfiants. L’évolution des techniques d’hybridation a permis la naissance de nombreuses variétés de cannabis uniquement riches en cannabidiol ou d’autres cannabinoïdes sans pouvoir psychotrope, et dont la teneur en THC est inférieure à 0,3 %. D’autres idées reçues empoisonnent le développement du bon usage du chanvre indien.

Par exemple, pour beaucoup, le cannabis entraine aussi un effet de dépendance. Ce qui n’est pas tout à fait vrai, puisque les cas de dépendance concernent moins du dixième des fumeurs de cannabis (soit considérablement moins que les usagers du tabac). Et la dépendance n’apparait généralement que dans le cas d’un usage quotidien et à fort dosage. Par ailleurs, si l’usage composé de cannabis et d’autres ingrédients comme le tabac expose le consommateur à des dangers divers, le cannabis n’est en aucun cas un facteur menant à la consommation de drogues dures comme la cocaïne.

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