Devenir revendeur de CBD en France est un objectif pour de nombreux commerçants ou détenteurs de projets. A en croire de nombreux témoignages, il s’agit d’un processus assez simple. Mais faut-il y croire, étant donné toute la controverse autour du produit concerné ? Voici quelques indications pour éclaircir la voie.
Comment profiter du marché du CBD en France ?
Deux options s’offrent, auxquelles il faut faire son choix. On peut décider si l’on veut, être commerçant indépendant de CBD et on doit alors s’assurer de l’intégralité de la création et du développement d’entreprise. Mais on peut aussi choisir d’être un franchisé, pour ne se charger que des étapes de création d’entreprises et pour profiter ensuite de la notoriété, du savoir-faire, de la qualité des produits, de la logistique du groupe… Ce choix se base sur différentes études entourant ce business. En effet, si le marché du CBD est devenu une niche, rien ne garantit la réussite de quelconque business.
Pour se donner toutes les chances, il faut notamment étudier la rentabilité de l’affaire dans la zone géographique où on veut s’installer. Il faut dresser la statistique locale des consommateurs potentiels de CBD, être au courant des tendances de la population, savoir la présence d’une concurrence environnante… Viennent ensuite l’analyse des coûts, le choix du concept et du nom de son business de CBD, le choix du réseau de franchise, ainsi de suite.
Quelle autorisation faut-il pour devenir revendeur de CBD ?
De manière générale, la création et la mise en route d’un commerce de CBD ne sont basées sur aucune législation spécifique. L’autorisation à obtenir est celle d’un commerce de produits spécifiques à l’instar d’un bureau de tabac, d’un débit d’alcool… Quoi qu’il en soit, pour obtenir cette autorisation, il faut aussi que le produit vendu réponde aux exigences de la loi en matière de stupéfiant, dont principalement l’absence ou un taux minimal de THC (moins de 0,3%).
Ouvrir son commerce de CBD : quels sont les préalables ?
Avant son enregistrement au registre du commerce, une déclaration aux services des impôts, etc., il faut au commerçant choisir son statut professionnel. Ce choix est induit par différents facteurs, dont principalement la capacité d’investissement du titulaire de l’initiative. Notamment, s’il s’agit d’un petit business essentiellement en ligne ou limité à l’ouverture d’une boutique physique qui ne fournit que quelques jours dans la semaine, un statut d’auto-entrepreneur est largement acceptable. Pour une entreprise plus conséquente, avec davantage d’investissement, une SARL ou une SAS sera plus indiquée.
Vendre du CBD en ligne : comment faire ?
De manière générale, en tant que franchisé surtout, on a grandement intérêt à ouvrir un site e-commerce de CBD, non seulement pour la rentabilité, mais surtout dans un esprit de développement. En choisissant cette voie, on s’arroge évidemment une plus large communauté de consommateurs, mais on s’offre surtout un moyen de toucher des néophytes et des potentiels clients. Mais outre les différentes modalités dans la création d’une société, on doit aussi regarder de près tous les aspects liés à la mise en marche d’une boutique de CBD virtuelle, à savoir :
- La sécurité des transactions pour protéger le client d’abord, son commerce ensuite. Dans ce cas, on parle de la protection des données de vente, de la sécurisation des moyens de paiement, etc.
- Le service client qui doit être parfait, c’est-à-dire, existence d’un système de commande convivial, d’un service d’information accessible et disponible, d’un système de livraison, etc.
- Le respect des différents droits du consommateur (rétractation, retour, etc.)
Que peut-on dire de l’éthique en matière de vente de CBD ?
S’agissant d’un marché à ses prémices, la vente de CBD doit être prise en main avec tout le sérieux que cela mérite. Le fleurissement des commerces de CBD dans toutes les formes, témoigne d’une embellie du marché. Mais il n’est donc pas non plus préservé de différents écarts de conduite de la part des charlatans et des commerçants véreux. Il s’agit donc non seulement de s’assurer un maximum de rentabilité. Mais il s’agit surtout de protéger le secteur des offres dommageables qui compromettent tout le marché.
Pour ce faire, il faut s’assurer de la traçabilité de chaque produit mis en vente : origine de la plante, mode de culture, méthode de transformation,etc. Et pour davantage de garantie de qualité, il peut être plus rassurant de se fournir chez un grossiste en CBD, ou même signer un contrat de franchise chez une marque de plus ou moins grande notoriété.
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