De fumeur de joint à un autre, il est sans doute plus probable de se reconnaitre. Mais quand un non-fumeur essaie de détecter des signes d’addiction, de dépendance légère ou de consommation régulière, on peut se poser des questions sur l’exactitude du portrait-robot. Est-ce quand même possible ? Y a-t-il un profil type de fumeur de joint ?
Fumeur de joint : par quoi le distinguer ?
Exit les fumeurs de joint débutants qui découvrent pour la première fois le chanvre indien en bouche et sur les papilles. On ne peut également pas retrouver la « dégaine » de fumeur de joint chez un visiteur occasionnel du monde du hasch et de la beuh. Mais chez un régulier, un passionné et un accro au blunt, il existe bel et bien des signes traitres.
Le premier indicateur : les yeux
Si on connait la personne à mettre sous son vrai jour depuis longtemps, on peut facilement apercevoir des changements évidents au niveau de ses yeux. En tout cas, les yeux d’un fumeur invétéré ou régulier se démarquent par leur rougeur. Leur aspect lourd ou bridé est aussi un indice commun à tous les aficionados du cannabis. Ces signes sont souvent remarquables à la suite d’une séance de taffes. C’est pour cela que certains jeunes évitent d’exposer leurs yeux, surtout devant les parents, lorsqu’ils viennent de se faire un blunt ou du shit.
Le comportement d’un habitué de la beuh
Les attitudes du fumeur de joint peuvent également le trahir. Pour un consommateur régulier et modéré, cela peut se résumer à quelques comportements euphoriques, des rires ou fous rires faciles, etc. Pour les gros fumeurs et accros, le tempérament « absent » lors des conversations est souvent un des signes les plus révélateurs. Mais d’autres troubles comportementaux plus troublants peuvent se présenter. Cela peut être de l’indifférence, de l’irritabilité, d’un caractère inactif, ainsi de suite.
L’apparence générale d’un accro au joint
Le fumeur de joint peut aussi se reconnaitre par le soin qu’il apporte à son apparence. Plus précisément, en rapport avec son état psychique de plus en plus altéré, un fumeur de joint quotidien et intensif peut devenir de moins en moins soigneux en ce qui concerne ses habits. Il n’est pas rare de rencontrer des aficionados du cannabis avec des vêtements sales.
Le bad trip : cauchemar du fumeur de joint
Le fumeur de joint qui a passé une mauvaise expérience du cannabis peut être victime d’une intoxication qu’on appelle communément, le bad trip. L’état qui en découle réunit tous les mauvais symptômes, autrement dit, une angoisse profonde, un trouble cognitif, une perte d’équilibre, un trouble de concentration, etc.
Quels sont les tests à faire pour reconnaitre un fumeur de joint ?
Pour reconnaitre et identifier le fumeur de cannabis, il existe en effet des tests comme ceux utilisés pour le taux d’alcoolémie. De manière générale, il s’agit d’un test de dépistage du THC, l’élément moléculaire psychoactive, responsable des troubles psychiques et psychologiques chez certains fumeurs de cannabis. Il s’agit d’un test fiable qui détermine la présence de cette substance dans le sang, la mettant en évidence même longtemps après la prise d’une taffe. En effet, en fonction de la dose et du taux de THC dans le dérivé de cannabis consommé, des traces de cette molécule peuvent rester jusqu’à 2 mois dans l’organisme, etc. Ce type de test de dépistage est disponible en pharmacie et en ligne.
Faut-il arrêter la consommation du cannabis ?
De manière générale, les défauts comportementaux et tous les aspects négatifs qui pourraient indiquer le fumeur de cannabis sont aussi ceux liés à bien d’autres troubles. Mais ensuite, ils sont plus souvent les conséquences d’une consommation mal gérée de produits cannabiques à forte teneur de THC. Force est de reconnaître qu’il y a divers aspects auxquels il faut faire attention, pour éviter d’être fiché par un entourage frileux et plein de préjugé vis-à-vis d’un fumeur de cannabis.
Il s’avère qu’une consommation de cannabis à forte dose de THC est dangereuse pour la santé mentale et psychique du fumeur de joint, et sera aussi compromettante pour sa famille. Si on est peu convaincu du contraire, il est préférable de mesurer sa consommation. Il est surtout idéal de s’orienter vers du cannabis au CBD avec une teneur infime et légale de THC. Consommer ce genre de beuh permet d’éviter un scan rapide de son entourage et un fichage spontané.
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