Différenciée ou apparentée à tort ou à raison au chanvre sativa, la famille de cannabis indica constitue aussi bien une concurrence qu’un excellent complément au sativa. Ce qui permet, la fabrication des dizaines de variétés de cannabis actuelles. Que faut-il connaitre sur tout ce qui se rapporte à une telle variété ou sous-espèce (c’est selon) de cannabis, sinon qu’elle domine ce microcosme ?
L’origine et les propriétés caractéristiques du cannabis Indica
Presque la totalité de la marijuana écoulée sur le marché présente un phénotype indica. Les produits purement issus de la sativa sont rares. Et malgré une hybridation pour le moins intensive depuis près d’un demi-siècle, les traits de l’indica semblent être dominants.
On le reconnaît à son aspect trapu et touffu. Ses têtes sont également denses, indiquant certainement sa productivité. Mais ses feuilles larges et courtes parfois constituées de 5 à 7 folioles, d’une couleur vert foncé, sont de gros indices de la présence d’indica dans une plantation. Sinon, les plants de ce type de cannabis sont pourvus de nombreuses branches.
En ce qui concerne la croissance de la plante, les plants d’indica grandissent peu, disons moins que les cannabis sativa, surtout en cours de floraison. La hauteur maximale atteinte par cette plante en extérieur est de 2 m (jusqu’à 5m pour une sativa). Celle-ci est 1 m pour une culture en intérieur. Par contre, elle évolue en largeur et tend à former un buisson.
Les sous-espèces Indica les plus populaires
L’indica consiste en une galaxie de variétés et de sous-espèces éparpillées dans diverses régions de par le monde. Généralement, cette famille de cannabis aime et pousse en altitude. On la trouve notamment en Asie du Sud et dans les parties du sous-continent indien. Plus particulièrement, l’indica est très commun dans les pays où la culture du haschich est séculaire, autrement dit en Afghanistan, au Pakistan, au Népal, etc.
Cela étant dit, les variétés naturelles d’Afghanistan, des landraces au patrimoine génétique pur pour ainsi dire, ont sans doute le plus influé sur les mœurs modernes autour du cannabis. D’ailleurs, la plupart des grandes espèces croisées les plus connues et adulées sont issues d’une souche particulière qui n’est autre que l’Afghan Kush (de la famille des Kush). Et sachant que l’indica est majoritaire dans les formations hybrides, une multitude d’autres variétés hybrides d’indica populaires constituent le microcosme du canabis. Ce sont, entre autres, le OG Kush, la Green gelato, le Royal Cookies, etc.
Les caractéristiques endogènes du chanvre indien
La multiplicité des variétés d’indica est aussi un bon indice concernant la diversité de ses caractéristiques intrinsèques. Si la plante est très souvent fruité, toutes les saveurs et les arômes sont représentés chez chaque espèce mère ou hybride, c’est-à-dire, goût terreux ou boisé, pin, épicé, flaveur agrume, etc. Au niveau de l’aspect, on retrouve différentes apparences, allant des aspects duveteux agrémentés de filaments orangés des têtes, à la plante indica recouverte de trichomes blanchâtres, etc. La lecture des descriptifs de chaque variété présentée mettra en évidence cette profusion et cette diversité de caractéristiques physiques et organoleptiques des plantes indica.
Pour ce qui est du niveau de cannabinoïdes présent chez l’indica, les faits divergent. En effet, selon les connaisseurs, on pourra ne trouver que le fort taux de CBD (cannabidiol) chez certains, et détecter du THC en abondance chez d’autres. Dans la plupart des cas, chez les hybrides à dominance indica, il existe un équilibre certain. Ce qui fait des cannabis indica des plantes appréciées autant pour leurs propriétés récréatives que pour leur intérêt pour la médecine.
Les intérêts présentés par le cannabis indica
L’effet principal qu’il procure est la détente. Les consommateurs éprouveront une sensation de relaxation, mais aussi le fameux effet « stone ». Cet effet analgésique constitue d’ailleurs la raison pour laquelle le milieu médical tend à préconiser l’indica dans certaines thérapies. Il est notamment utilisé pour traiter les spasmes musculaires, certaines formes de rhumatisme, le manque de sommeil, l’anxiété, etc.
Le choix de l’indica par rapport à sa consœur, sativa est justifié par sa performance en termes de productivité, que ce soit pour une culture intérieure ou celle en extérieure. Cette plante met en effet moins de temps que la sativa à fleurir et à croitre. Certaines espèces hybrides sont en floraison dès la 7e semaine. Pour ce qui est du rendement, les cannabis indica ont tendance à procurer plus que les plants à prédominance sativa.
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